Des vampires très chics !

Les Vampires de Manhattan

Melissa de la Cruz

Après la mort d'Aggie, vidée de son sang, le lycée très selecte est en émoi. Jake sous entend à Theodora que cette mort n'est pas un accident comme on veut le leurs faire croire. Lui c'est le frère jumeau de Mimi, la fille la plus populaire du lycée, alors pourquoi se confie-t-il à Theo ?  Elle c'est la fille qui ne ressemble pas à une gravure de mode et n'a que deux amis, Oliver et Dylan, plutôt rejetés des autres. Alors pourquoi se sentent-ils très attirés l'un par l'autre ?

Mon avis est très partagé pour ce livre : d'un coté j'ai trouvé le concept de vampire très intéressant  et  pas classique du tout, mais cela m'a gênée aussi. Pourquoi avoir appelé cette créature vampire? Parce qu'ils boivent du sang? Les sang-bleus, tout simplement, aurait pour moi été beaucoup plus approprié. Bon, pour faire mauvaise langue, rien que le mot « vampire » dans le titre a du faire vendre plus de bouquins, pour un premier tome. On ne peut pas en vouloir à l'auteure et /ou éditeur. Mis à part ce terme, je trouve le l'idée de cette créature très originale.

L'histoire, avec quelques alternances de passage de journal intime datant du 17e siècle, met en place tous les protagonistes, en laissant quelques mystères bien évidemment pour la suite.

Le deuxième point qui m'a fait lire ce bouquin avec réticence au départ, ce sont les nombreuses références à la mode et aux grandes marques. Je n'ai rien contre des descriptions vestimentaires lorsque cela a un intérêt pour l'histoire ou pour l'image mental qu'on se fait, mais là ! À chaque apparition d'un personnage, on a le droit à sa description de la tête au pied avec la  marque des vêtements en plus ( parfois jusqu'aux sous-vêtements !). Pour la représentation des personnages ça ne m'a rien apporté (pour moi je me les représentais plutôt avec les grosses étiquettes de marque placardées sur le front!) On pourra dire que c'est pour montrer qu'ils sont très riches et habitent à Manhattan, le temple de la mode, mais je pense qu'il y a d'autres moyens, moins « lourds ».

Je lirai surement la suite, mais je ne suis pas vraiment impatiente.