Une légère ressemblance avec Persepolis, mais finalement NON !
Mourir, partir, revenir, le jeu des hirondelles
Zeina Abirached
POURQUOI ?
Attirée par la couverture me faisant penser à « Persepolis ».
ÇA COMMENCE COMMENT ?
Les enfants sont à la maison, les parents à quelques pâtés de maison de là, chez la grand mère, mais les bombardements sont là aussi : nous sommes à Beyrouth en 1984. Le téléphone ne fonctionne que rarement. Comment vivre cette séparation forcée ?
ALORS ?
Le récit simple d'une soirée où les bombardements font rages, mais sont le lot quotidien de cette famille libanaise à Beyrouth en1984.
Les plaisirs simples subsistent quand même, et c'est ce qui a m'a vraiment frappée. En y réfléchissant, c'est tout à fait compréhensible lors que les bombardements sont réguliers depuis longtemps, ils font partis du traintrain quotidien.
Cette communauté de voisinage essaie de passer le temps et l'angoisse grandissante (que l'on ressent très bien tout au long du récit) en vivant le plus naturellement possible. La solidarité est au cœur du récit.